26 octobre :
Après 3 semaines dans l’Islande de l’Est, nous rejoignons
Reykjavik en avion (j’en profite pour m’offrir 2 pintes, j’espère juste
que mon rein gauche ne me manquera pas trop), pour ensuite prendre le
bus direction le Sud, où nous rejoindrons nos prochains hôtes. C’est
parti pour un mois à traire des vaches dans une ferme au pied de
L’Eyjafoll.
Fraîchement arrivé, nous sommes à la recherche d’une activité pour
l’après-midi. Voyons voir, les îles Vestmann, connus pour leur paysages
splendides et leur pingouins puffins ? Mouais. Les nombreuses cascades
qui jalonnent le pays ? Bof. Arpenter le massif de l’Eyjafjallajökull et
son majestueux glacier ? Pathétique…Une vieille carcasse d’avion qui
traine sur la plage depuis plus de 40 ans ? MAIS C’EST GÉ-NIAL. On lève
donc le pouce pour le DC-3 de Sólheimasandur.
Quelqu’un intéressé pour entendre la fabuleuse histoire du Douglas DC-3 ? Non ? M’en fous, j’écris quand même !
L’histoire de l’avion (tin-tin-tsinnnnn ! )
Donc en 1973, ce fameux avion transportait joyeusement quelques
marchandises dans la froide nuit hivernale, quand quelques flocons de
neiges s’accumulèrent sur ledit appareil, le rendant incapable de voler
correctement. Le petit avion dut donc se poser en urgence sur ce qu’il
se trouvait en dessous : une rivière gelée, donc la glace était trop
fine pour tenir notre ami le DC-3, le condamnant à rester là
définitivement.
Aujourd’hui, il est exposé en mémoire de cet accident et…Non, il
fit la joie des locaux qui le transformèrent en attraction touristiques,
générant quelques profits et l’incluant dans leur excursions en bus
pendant que Bob et Chantal montrait au monde leur amour en le gravant au
canif sur la coque de l’épave. Bref, l’ironie est palpable mais tous
les sites historiques pour peu qu’il aient un minimum d’intérêt, ont
cette destinée.
Au delà de ce fait étrange, le site reste remarquable, et malgré
tout, vierge de toute barrière, vitrine ou panneau d’interdiction, on
peut visiter le lieu sans entrave. L’ambiance ainsi créée par cette
carcasse sur les plages de sable noire est surréaliste, comme si on
était soudainement plongé dans une œuvre post-apocalyptique. C’est aussi
l’occasion de monter dans l’avion, de grimper dessus, chercher les
détails qui mettent en exergue les dégâts dû au temps et à un
atterrissage violent.
Les infos pratiques
Parlons plus sérieusement pour terminer, l’accès à l’avion :
c’est une randonnée au kilométrage assez élevé : 8 km et un dénivelé
plutôt faible : 20 cm environ. L’atmosphère y est fantomatique, les
touristes ayant l’air de spectres dans la brume, quand bien même le ciel
serait clair. Le paysage est uniforme : du sable noir, du sable noir et
des cailloux noir. Attention donc, la marche peut rapidement devenir
lassante, heureusement qu’au loin on peut voir les glaciers sinon, on en
oublierait la notion de 3D.
Bon, résumons : une trèèèès longue plage, un vieil avion crashé,
le soleil bas sur l’horizon avec de jolies couleurs oranges. C’est
l’heure des photos :
Long time supporter, and thought I’d drop a comment.
Your wordpress site is very sleek – hope you don’t mind me asking what theme you’re using?
(and don’t mind if I steal it? :P)
I just launched my site –also built in wordpress like yours– but the theme slows (!) the site down quite a
bit.
In case you have a minute, you can find it by searching
for « royal cbd » on Google (would appreciate any feedback) – it’s still in the works.
Keep up the good work– and hope you all take care of
yourself during the coronavirus scare!
Our theme is DYAD, but for the main page I have made some modification in HTML. Your site is good, but if he’s too slow, you can use an extension like W3 Total Cache. That can help.
Take care of yourself